Ingénieur écologue, diplômée en 2005 d’un DESS Ressources Naturelles et Environnement, Johanna Moreau débute sa carrière en 2006 au sein de l’agence d’environnement et d’urbanisme Trans-Faire, en tant que chargée de mission. Elle rejoint Cemex France en 2010 et prend en charge l’élaboration et le pilotage de la stratégie biodiversité de l’entreprise, d’abord en tant que chargée de mission, puis à partir de 2015 en tant que responsable biodiversité. Johanna Moreau représente également Cemex depuis 2010 au sein du pôle Biodiversité de l’UNPG (Union Nationale des Producteurs de Granulats). L’association Roselière a pour objet d’accompagner les acteurs publics ou privés dans la mise en place d’actions en faveur de la biodiversité sous toutes leurs formes : suivi de la biodiversité, accompagnement à la restauration et à la gestion des milieux, aménagements favorables à la biodiversité, assistance à la compensation ou aux mesures d’accompagnement, valorisation économique des espaces naturels et des écosystèmes, opérations de formation ou de sensibilisation aux enjeux liés à la biodiversité, etc. Elle coordonne notamment le programme « Roselière » initié en 2006. A travers l’application de protocoles reproductibles dans le temps et l’espace (jusqu’à 15 protocoles étudiant des végétaux aux invertébrés aquatiques), ce programme permet de suivre l’évolution de la biodiversité d’un site à l’aide d’indicateurs, et d’identifier, sur cette base, les bonnes pratiques et choix d’aménagement à généraliser. Son développement est encadré par le conseil scientifique de l’association, composé notamment du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et de la LPO. Élaboré à l’origine pour les industries extractives, il est adapté à tout autre type de site, du plus naturel au plus anthropisé. Depuis son lancement, le programme a été appliqué sur un total de 58 sites en France, en majorité des carrières. Il implique aujourd’hui 9 entreprises ainsi que 26 structures naturalistes pour la collecte des données sur site. Depuis 2006, plus de 190 000 données ont ainsi été collectées et sont enregistrées dans la base Cettia-Roselière gérée par l’association. Au-delà du programme, l’association compte 12 entreprises ou syndicats partenaires. La gouvernance de l’association est partagée entre les différentes entreprises, regroupées autour d’un intérêt commun pour les problématiques liées à la biodiversité.
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