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Les Maçons Parisiens : "L’avenir se jouera sur le partenariat entre les entreprises, les maîtres d’oeuvre et les maîtres d’ouvrage"

PUBLIÉ LE 20 MAI 2020
CH. RAYNAUD
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Les Maçons Parisiens :  L’avenir se jouera sur le partenariat entre les entreprises, les maîtres d’oeuvre et les maîtres d’ouvrage
Les Maçons Parisiens ont été créés en 1930 par Arthur Mortegoutte sous la forme d’une société coopérative et participative (SCOP). Aujourd’hui, cette entreprise à taille humaine compte 250 personnes, un chiffre d’affaire de 85 millions d’euros (2018), et une forme d’organisation efficiente, alliée à une structure financière solide et pérenne. Nous avons interrogé François Mortegoutte, son Président-directeur général, sur l’organisation de la reprise d’activité "post-Covid".
C.c.com : Comment gérez-vous la relance de votre activité et notamment le travail sur les bases-vie ?
François Mortegoutte : L’activité de l’entreprise a repris dès que nous avons eu la certitude que les conditions sanitaires permettaient à nos salariés de revenir travailler sans risques. Ainsi, nous n’avons été livrés des EPI-Covid 19 (essentiellement masques et gel hydroalcoolique) que la dernière semaine d’avril et début mai, et nous avons repris notre activité le lundi 11 mai. C’est également à cette date que nos fournisseurs et sous-traitants ont également repris leurs activités. Dans le bâtiment, la co-activité est permanente et le port du masque est donc obligatoire sur toutes nos opérations. La gestion des bases-vie a été largement adaptée avec la présence en permanence d’un agent d’entretien chargé de désinfecter les lieux tout au long de la journée (vestiaires, sanitaires, réfectoires, bureaux, boutons de portes, main-courantes des escaliers etc.), les lavabos installés à l’extérieur pour le lavage des mains avant d’entrer dans la base-vie et la présence de distributeurs de gel hydroalcoolique. De plus, pour limiter l’affluence dans la base-vie, des heures d’embauche différentes (7h15 et 7h45) ont été fixées ainsi que des heures de déjeuner décalées (11h30, 12h , 12h30) en limitant le nombre de personnes à deux par table au lieu de six habituellement.
C.c.com : Quelles sont les principales difficultés rencontrées par votre entreprise dans l’organisation de cette reprise ?
François Mortegoutte : Nos salariés ont été formidables pour aider à la bonne organisation de la reprise mais malheureusement certains de nos clients (souvent les promoteurs privés) n’ont pas eu cette bonne volonté et peinent à comprendre que les coûts liés aux dispositions sanitaires doivent être au moins partagés. Dans beaucoup de cas, nous devons nous battre pour essayer d’obtenir que le nettoyage et la désinfection soit correctement faits lorsqu’ils ont décidé de s’en occuper, souvent pour en limiter les coûts, et nous redoutons que ceux-ci nous soient intégralement répercutés. Par ailleurs, pour les autres frais (masques, gel, matériels immobilisés) aucune contribution n’est envisagée par eux pour le moment. Fort heureusement, d’autres clients, souvent publics ou bailleurs sociaux se conduisent avec beaucoup plus d’élégance et de souci humain. Il faut dire que la plupart de nos maîtres d’ouvrages sont toujours chez eux en télétravail et ne souhaitent pas se rendre sur les chantiers. Ils ne se rendent donc pas compte de ce qu’il s’y passe...
C.c.com : Quel message souhaiteriez-vous passer au marché ?
François Mortegoutte : Il me semble que cette épreuve devrait conduire la profession, en particulier nos maîtres d’ouvrages et nous-mêmes, à mieux nous comprendre, à mieux travailler ensemble, à agir avec solidarité et à essayer de tisser des relations de plus grande confiance au lieu de rester sur un traitement habituel, très juridique et financier il faut bien le reconnaître. Compte-tenu de la raréfaction progressive de la main d’oeuvre et de l’encadrement de qualité ainsi que des probables difficultés, dorénavant, à travailler avec des entreprises étrangères, l’avenir se jouera de plus en plus sur le partenariat entre les entreprises, les maîtres d’oeuvre et les maîtres d’ouvrage. Chacun a donc un véritable intérêt à nouer des relations solides et durables. Les périodes difficiles sont paradoxalement propices à l’établissement de relations vraiment humaines. En tout cas, c’est le souhait que nous formulons pour notre part!


François Mortegoutte, Président-directeur général, Les Maçons Parisiens
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