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Réforme de l'étiquette énergétique : pour le mieux ?

LA RÉDACTION, LE 18 MARS 2020
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Réforme de l'étiquette énergétique : pour le mieux ?
L’association Énergies & Avenir à la Stratégie avertit d’une dégradation des exigences françaises en matière de rénovation énergétique dans la rénovation du parc de bâtiments à usage résidentiel et commercial, public et privé.

C’est en prenant connaissance de la stratégie à long terme du gouvernement pour la rénovation énergétique en France que l’association Énergies & Avenir a décidé d’agir face à certains points avancés dans cette stratégie. 

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La réforme de l’étiquette

A la page 97, le document propose une modification substantielle de l’étiquette « énergie » du Diagnostic de performance énergétique (DPE) et, « dans une optique de simplicité et de lisibilité y compris pour le grand public, d’ajuster la frontière entre les étiquettes B et C du futur DPE (qui sera fixée à l’été 2020 et formulée en énergie finale) sur la cible de performance définie dans la SNBC, soit environ 60 kWhEF/m2/an ». Pour simplifier, l’association explique que cela équivaut à 155 kWEP/m2.an alors que ce seuil est aujourd’hui de 80 kWEP/m2.an, il s’agit donc d’une dégradation du niveau de performance exigé. 

Une réforme en douce ?

L’association s’insurge devant une décision contraire au cadre législatif et constate avec surprise qu’aucune annonce du gouvernement n’a été communiquée à ce sujet qui n’est d’ailleurs mentionné dans aucune consultation récente. "Une fois de plus, Énergies & Avenir regrette l’absence de consultation des professionnels de la rénovation énergétique et de la filière du chauffage, qui sont pourtant les premiers relais de communication et d’information auprès des ménages. De plus, ces mesures sont totalement contraires à la Directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (30 mai 2018), que cette stratégie entend pourtant transposer, et à la loi Énergie et Climat, qui disposent, à raison, que le DPE est exprimé en énergie primaire, puis finale". 

Va-t-on dans la bonne direction ?

Pour l’association Énergies & Avenir, la réponse est clairement négative. Ce serait même un non-sens pour la transition énergétique du secteur du bâtiment : "L’énergie primaire est la seule unité qui permet de comparer les équipements de chauffage entre eux, et donc leur performance. C’est ainsi le seul moyen de faire le choix de l’efficacité énergétique pour réduire nos consommations énergétiques. Or, adopter des outils de la rénovation énergétique en énergie finale, et abaisser les exigences de consommations énergétiques revient à encourager les modes de chauffage les moins performants, à savoir les convecteurs électriques".

Une réforme dangereuse

L’association Énergies & Avenir est affirmative : "pour les ménages, c’est une hausse de leur facture d’électricité voire un accroissement de la précarité énergétique, pour la rénovation énergétique, c’est un rétropédalage : les bâtiments énergivores apparaitront comme performants alors même qu’aucuns travaux d’isolation ou de modernisation du chauffage n’auront été effectués".


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