Situé au cœur de la métropole lyonnaise sur la zone Est de la commune de Villeurbanne, sur un terrain de 5 ha, le Médipôle Lyon-Villeurbanne devrait ouvrir ses portes en janvier 2019. Après  13 mois de travaux de gros oeuvre, le bâtiment d’une surface de 60 000 m², d’une hauteur de 26 m, une longueur de l’ordre de 170 m et 80 m de large, avec 7 niveaux, renvoie à la fois une image monumentale, mais aussi celle d’un bâtiment engagé dans une démarche de développement durable.
 
Fruit d’une coopération hospitalière innovante entre deux acteurs de la santé, Résamut et Capio, le Médipôle Lyon-Villeurbanne est le résultat de la mise en commun des compétences et des pôles d’excellence de 7 établissements (la Clinique du Tonkin, la Clinique du Grand Large, la Clinique Mutualiste de Lyon, la Clinique de l’Union, le SSR Les Ormes, le SSR Centre Bayard et le SSR Pédiatrique la Fougeraie) sur un seul site. Ce nouveau pôle de santé de 740 lits et places, 1 500 professionnels de santé et 250 praticiens (de toutes spécialités médicales) et chirurgicales regroupés pour offrir leurs compétences au sein d’une structure innovante à la pointe de la technologie, et d’un site respectueux de son environnement.
Les enjeux du projet
Le maître d’ouvrage, Natixis, et son maître d’ouvrage délégué et subdélégué, SCI Bel-Air, Résamut et Capio ont confié le projet au cabinet d’architecture Sud Architectes. Pour le maître d’œuvre, Artélia, les enjeux sur cette opération complexe et de grande envergure étaient nombreux, en commençant par l’ingénierie (hors structure), la direction des travaux, environnement, exploitation maintenance, économie de projet. « Notre partenaire Sanaé Architecture a réalisé pour sa part la conception primaire des plateaux techniques, cœur de l’établissement » précise le maître d’œuvre. Par ailleurs, Artélia s’est également distingué dans la réalisation de ce bâtiment « durable », conçu selon les règles de construction et de fonctionnement de haute qualité environnementale (HQE) tout en visant une labellisation, ce qui a été le cas pour la partie conception, labellisé niveau « excellent ». Le bâtiment a par ailleurs nécessité l’apport de 36 000 m² de béton et 2 500 t d’acier.
Un budget maîtrisé
Artélia a ainsi à la fois respecté le budget travaux mais aussi la maîtrise des risques en général, ce qui constituait une exigence majeure vis-à-vis des maîtres d’ouvrage. L’entreprise a également fait preuve d’innovation, avec mise œuvre de solutions techniques innovantes, notamment pour les 9 200 m² de façades, réalisés en prémur isolé. La convergence des systèmes numériques bâtiment et utilisateur, permettant de répondre aux enjeux de « l’Hôpital Numérique » de demain, fait également partie des innovations.
La prise en compte approfondie et la valorisation dès l’avant-projet de l’exploitation et de la maintenance, des aspects pris en compte par Artélia, afin de proposer la meilleure ergonomie possible du bâtiment et un coût global optimisé pour au final (coût de la construction TOC, 175 M€), un équipement bien pensé, moderne, équipé de technologies performantes, et exploitables dans la durée.
 
Les chiffres-clés du gros œuvre :
14 000 m² surface au sol
36 000 m² de béton
2 500 t d’acier
195 000 heures de production propre
6 grues- 1 GTMR
9 200 m² de prémurs isolés
65 000 m² de plancher
150 personnes au plus fort de la production