Le département Capital Markets de Cushman & Wakefield, en collaboration avec le service Research, a publié sa première étude sur le marché résidentiel en France et a dressé pour l’année 2017 un bilan record avec notamment une progression des volumes d’investissement.
Selon Chrystèle Villotte, à la tête du département « Residential capital markets » de Crushman & Wakefield : « En ce qui concerne le logement, les positions prises par la majorité des investisseurs le sont à des fins non spéculatives, mais bien aversives au risque ».
Avec une première accélération en 2016 (environ 2 milliards d’euros actés), les volumes d’investissement continuent leur progression en 2017, atteignant un montant proche des 2,5 milliards d’euros dont près d’1,5 milliard investi dans des opérations classiques (hors résidences gérées et logements sociaux neufs).
D’après l’étude, la croissance des loyers, quant à elle, ralentit en Ile-de-France avec une progression de 0,5% en 2017 (taux le plus faible relevé depuis 2001). En province, les valeurs locatives affichent une hausse également faible (de +0,9% à +1,1%) dans quatre régions, apparaissent stables dans six autres et reculent dans une grande majorité des territoires.
Côté marché à l’acquisition, les volumes ont conservé une tendance haussière avec des performances records : 130 000 logements neufs et 958 000 unités dans l’ancien. Pour les professionnels, il s’agirait d’un phénomène de rattrapage après une séquence 2012-2014 relativement atone.
Un record de ventes est aussi noté en 2017 sur le neuf comme sur l’ancien, avec un prix de cession des logements anciens en progression de +3,7% (contre +1,60% en 2016) et un prix moyen de vente des logements collectifs neufs en hausse de +1,8% (vs +2,5% en 2016).
Selon Magali Marton, directrice des études de Cushman & Wakefield : « L’appétit retrouvé ou les nouvelles ambitions des investisseurs pour le résidentiel devraient soutenir les volumes d’acquisitions en 2018, estimées entre 2 et 3 milliards d’euros .»