CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Bâtiment - Gros oeuvre > Les échafaudages Layher font leur Cour à Versailles
BÂTIMENT - GROS OEUVRE

Les échafaudages Layher font leur Cour à Versailles

PUBLIÉ LE 22 DÉCEMBRE 2017
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Les échafaudages Layher font leur Cour à Versailles
Plus de quarante ans après sa dernière grande restauration, la Chapelle royale du Château de Versailles (78) nécessite aujourd’hui une intervention sur la couverture, les parements, la statuaire et les vitraux. Avant d’entamer les travaux, un échafaudage Layher de 4 700 m² finit actuellement d’être installé pour atteindre une hauteur de 45 mètres et accueillir une toiture parapluie de 25 mètres de portée.  
 
La restauration sera réalisée dans le respect des techniques traditionnelles par des artisans aux savoir-faire ancestraux : maîtres charpentiers, couvreurs, verriers, serruriers, vitriers, tailleurs de pierre, doreurs, sculpteurs, métalliers... Pour accueillir ces métiers dans les meilleures conditions, le constructeur Layher a dû répondre à trois défis majeurs.
D’abord, il fallait concevoir une structure d’échafaudage enveloppant l’ensemble de l’ouvrage en prenant en compte son architecture particulière, puisque celle-ci s’élève depuis plusieurs niveaux (celui de la cour d’honneur, celui de la cour intérieure de l’aile du Midi, et celui des jardins, à l’arrière). L’implantation des échafaudages a donc nécessité des réglages de niveaux très minutieux afin d’obtenir un parfait raccordement de l’ensemble au niveau haut. Débutée en octobre dernier, cette installation s’achèvera en janvier 2018, pour atteindre un poids total de structure de 400 tonnes.
Ensuite, les artisans doivent pouvoir travailler sans entrave sans s’appuyer sur les rampants de toiture afin de protéger l’édifice classé et de faciliter l’intervention des compagnons. En effet, la restauration du monument implique de mettre complètement à nu sa charpente en déposant toutes ses ardoises et ses ornements en plomb. Or, sa voûte intérieure compte des peintures signées de peintres prestigieux qui ne doivent courir aucun risque durant la réfection de la toiture. Le choix de Layher s’est porté sur une conception singulière : une structure s’appuyant sur la coursive haute de la Chapelle de part et d’autre de la toiture, puis créant une poutre reconstituée au-dessus de la toiture. Sur cette poutre reconstituée, l’échafaudage a été suspendu pour permettre l’approche sur les rampants de toiture sans aucun appui. De plus, l’articulation au niveau du bas de la toiture a été particulièrement travaillée, l’échafaudage devant être réduit aux façades une fois la partie haute terminée. Sur toute la longueur de l’édifice, une plateforme centrale et un système de pont roulant avec un palan d’une tonne ont été aménagés pour déplacer, puis gruter les groupes sculptés en plomb qui devront être restaurés en atelier.
Enfin, le dernier défi concernait le grutage de la toiture parapluie géante de 1 400 m² et d’une portée de 25 mètres qui coiffe l’ouvrage. Son emprise au sol et son installation devaient éviter de surcharger le réseau souterrain des canalisations irrigant les fontaines du parc. Layher a privilégié la préfabrication au pied de la Chapelle royale. 14 fermes en aluminium ont ainsi été préparées sur place, puis hissées, trois par trois, à l’aide d’une grue à tour mobile se caractérisant par une flèche de plus de 60 mètres de long, particulièrement adaptée à la situation de Chapelle royale, enclavée sur toute sa longueur entre deux bâtiments.
La première tranche de travaux concerne, pour une durée d’environ trois ans, la couverture, les parements, la statuaire et les vitraux de la partie supérieure de la Chapelle, au-dessus du grand entablement qui couronne ses deux premiers niveaux. Des travaux complémentaires sont ensuite programmés pour les parties basses.
 
Quelques chiffres :
400 tonnes d’échafaudages – référence Universel
Hauteur : 45 mètres
Longueur : 50 mètres
Portée du parapluie : 25 mètres - 14 fermes couvrantes
Aucun appui sur toiture (approches couvertures en suspendu)
Palan roulant d’1 tonne au-dessus du faitage pour permettre le démontage des éléments décoratifs en plomb
 
 
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Layher distingué Médaille d’Argent EcoVadis pour sa politique RSE
Layher distingué Médaille d’Argent EcoVadis pour sa politique RSE
Opéra Garnier : des échafaudages monumentaux !
Opéra Garnier : des échafaudages monumentaux !
Musée du Louvre : Layher s’invite dans les appartements de la Reine !
Musée du Louvre : Layher s’invite dans les appartements de la Reine !
Layher récompensé par le MAT D'OR de l'innovation
Layher récompensé par le MAT D'OR de l'innovation
Tous les articles Bâtiment - Gros oeuvre
L'essentiel de l'actualité de la construction
Ne manquez rien de l'actualité de la construction !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS