Faisant suite à l’intégraiton d’Elba dans le groupe suisse Ammann, la filiale française s’est structurée pour répondre au double enjeu sur la production intégrée d’enrobés et de béton. A sa tête, Alexandre Richard un spécialiste de la question, présent depuis 2002 chez Ammann France.
« Nous avons appris à être beaucoup plus souple avec le marché. Sur les unités industrielles par exemple, et notamment sur nos centrales d’enrobage, nous sommes à la fois en mesure de proposer des unités entièrement neuves et standardisées comme des solutions faites sur mesure, répondant à un cahier des charges particulier. Le savoir-faire technologique d’Ammann nous permet également de répondre à des demandes de remise à niveau de certains sous-ensembles sur des centrale existantes de tout type et toute marque, afin de répondre au mieux aux nouvelles exigences environnementales en terme de rejets dans l’air et de consommation d’énergie », explique Alexandre Richard. La taxe carbone sur les installations industrielles étant un sujet de préoccupation majeure pour les entreprises routières. « Dans cette logique, nous avons une carte à jouer sur nos brûleurs bois et dont le premier exemplaire sera opérationnel en France mi 2016. Ce système économique et écologique permet un retour sur investissement beaucoup plus rapide », reprend le spécialiste.
Sur le béton, Ammann qui relance actuellement l’activité en France depuis la reprise d’Elba, l’approche est similaire, à la fois une standardisation des composants mais aussi une plus grande faculté à répondre aux demandes spéciales. D’autant que le potentiel de ce marché est 6 fois plus important que celui poste d’enrobage avec 3 000 centrales à béton existantes en France.
Sur le plan de l’encadrement technique, la filiale française a renforcé ses différentes équipes, tant pour les installations industrielles, avec 8 techniciens dédiés et 5 technico commerciaux dont 3 spécialisés sur les pièces d’usure… que pour les gammes de compactage avec beaucoup plus de formations pour les concessionnaires. Le siège de Créteil en région parisienne devient un centre de formation à part entière avec les équipements nécessaires. En parallèle, plusieurs programmes de formation sont programmés dès le début 2016 pour les opérateurs de centrales d’enrobés, réunissant 90 personnes au siège Suisse d’Amman à Langenthal.