La Cour administrative d’appel de Paris a confirmé le 5 janvier l’annulation du permis de construire par rapport à ce que l’on peut dorénavant nommer l’affaire de la Samaritaine.
C’est par un arrêt du 5 janvier 2015 que la Cour administrative d’appel de Paris a confirmé le jugement du 13 mai 2014 du Tribunal administratif de Paris. Celui-ci avait alors annulé le permis de construire du 17 décembre 2012 par lequel le maire de la capitale avait autorisé la société « Grands magasins de La Samaritaine – Maison Ernest Cognacq » à restructurer l’ensemble des bâtiments dit « îlot Rivoli », ce dernier correspondant à l’ancien « magasin 4 » de la Samaritaine.
Il s’agit d’un nouveau coup d’arrêt pour le chantier de la Samaritaine. Face à cette décision, la réaction de la ville de Paris ne s’est pas faite attendre. Dans un communiqué, elle explique qu’elle "prend acte du jugement de la Cour administrative d’appel, survenu lundi, qui annule le permis de construire déposé dans le cadre du projet de modernisation de la Samaritaine".
Elle précise par ailleurs qu’alors que l’exécutif municipal s’est fixé comme priorité le développement de l’attractivité économique et la création d’emplois, elle maintient son soutien à ce projet de modernisation, qui concilie le respect du patrimoine porté par des architectes de renommée internationale et un engagement fort pour l’avenir.
Le site Lesechos.fr annonce que LVMH et la ville de Paris se pourvoient en cassation.