L’Assemblée Générale de la Fédération de l’Industrie du Béton (FIB) s’est tenue le 20 juin 2014 au MEDEF à Paris, animée par le journaliste François Lenglet. Elle a été l’occasion pour Jean Bonnie (reconduit lors de cette AG à la présidence de la FIB pour un an) de faire un bilan conjoncturel du secteur et de rappeler les actions menées par la fédération. La profession en a également profité pour souligner le manque d’équité de la part de l’État entre les différents matériaux de construction.
La première table ronde sur le thème « L’économie française : le bateau est secoué, mais ne coule pas » a permis, avec l’intervention de deux économistes, Augustin Landier et Olivier Passet, de faire un large point de conjoncture et de réflexion sur l’état de l’économie française. Le débat était axé sur la reconnaissance des atouts de la France dans une économie mondialisée et sur la dénonciation de certaines idées reçues qui contribuent à entretenir dans l’opinion une morosité envahissante. La seconde table ronde a traité de sujets d’actualités pour la profession, et notamment le Pacte de responsabilité défendu par le MEDEF, dont le projet de loi a été transmis à l’Assemblée nationale en 2013. Les industriels du béton ont souligné sa grande complexité et la lourdeur de son suivi pour les PME et le président de la Commission Emploi-Sécurité-Formation n’a pas hésité à le qualifier de « choc de complexité et non de simplification ». Le président Jean Bonnie a clôturé le débat en rappelant les actions de la fédération. « Face à la situation économique critique de l’Industrie du Béton, la FIB demande instamment aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour relancer l’accession à la propriété (PTZ+ ou similaire) ; Provoquer un choc d’offre sur le foncier ; Restaurer la confiance dans la construction locative (supprimer les contraintes contenues notamment dans la loi ALUR) ; Respecter l’équité entre les différents matériaux ; Soutenir le secteur des travaux publics (notamment dans les domaines de la gestion de l’eau, de l’assainissement et de la voirie), en maintenant un niveau élevé des investissements de l’État et des collectivités locales ».