En 2007, Eiffage a créé son propre laboratoire de recherche et de prospective, appelé "Phosphore". Avec le leader mondial des logiciels Dassault Systèmes et le spécialiste du transport par câbles Poma, le n°4 BTP en Europe en a présenté les principaux travaux, dessinant ainsi sa vision de la ville durable à l’horizon 2030.
"C’est par l’innovation que nous sortirons de la crise." C’est par ces mots que Pierre Berger, Pdg d’Eiffage, a ouvert la cérémonie de présentation du projet. Loin d’être une vision utopique de ce que seront l’urbanisme et l’habitat de demain, le projet "Phosphore" a été confronté à la réalité de trois territoires aux problématiques géographiques et climatiques différentes (Marseille, Strasbourg et Grenoble). La raison d’être de ce laboratoire ? Esquisser des solutions techniques et sociologiques face aux défis que posera -- et que pose déjà -- le changement climatique, en rompant avec les schémas classiques et orienter vers les usagers.
Trois thématiques principales ont été sélectionnées par les chercheurs de Phosphore : les éco-mobilités douces et rapides, les énergies renouvelables et la "solidarité énergétique", et les nouveaux modes d’habiter et de construire. Par exemple, sur ce dernier point, Phosphore préconise, entre autres, des logements modulables, une rue "évolutive", équipée d’une signalétique lumineuse au sol changeante en fonction des heures de la journée, et une norme COS Biodiversité incitant les aménageurs et les opérateurs immobiliers à favoriser l’intégration des biotopes dans leurs projets. "En six ans, nous avons déposé sept brevets, qui nous ont permis de gagner de nombreux appels d’offres", indique Pierre Berger. "Phosphore est une boîte à outils dans laquelle nous avons tous intérêt à piocher."
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