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Pompiste : un métier qui se réinvente chaque jour !

PUBLIÉ LE 21 AVRIL 2011
CH. RAYNAUD
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Pompiste : un métier qui se réinvente chaque jour !
Formé pendant six mois en interne au sein d’une entreprise, François Gonçalves, 39 ans, est pompiste depuis 8 ans. Aujourd’hui, il travaille pour l’entreprise MixPompes, située à Ormoy dans l’Essonne (91). Il nous parle avec enthousiasme de son métier…

« Devenir pompiste découle d’une passion. C’est un métier très difficile mais aussi très varié. Même s’il s’agit toujours de pomper du béton, chaque chantier est différent : terrasse, piscine, voirie, voile béton, etc. Un pompiste ne travaille jamais au même endroit et se déplace dans un rayon d’environ 75 km, voire plus. Lorsqu’on doit pomper à plus de 100 m de distance, nous nous déplaçons à deux pompistes car l’installation des tuyaux est plus complexe. J’aime aussi l’indépendance que me confère ce métier. Je suis autonome, notamment au niveau de l’installation et de la manipulation de la pompe ».

Tributaire du rythme des travaux, le pompiste ne compte pas ses heures et cumule souvent jusqu’à 250 h de travail par mois pour un salaire net de départ de 2000 euros, plus des primes.
 
« La sécurité et la précision sont les fers de lance de notre métier », reprend François Gonçalves. « La veille d’un chantier, il est primordial de pointer tous les moindres détails : environnement direct des travaux, acheminement de la machine, stabilisation de la machine, risques liés à des câbles électriques, etc. Je dois aussi m’assurer de l’adéquation de la formule du béton. Traditionnellement, je travaille avec des pompes de 28m en Z Putzmeister mais aussi avec des 24m, 34m, ou 36m. L’entretien du matériel est la condition sine qua non d’un bon pompage. Il faut nettoyer et contrôler les tuyaux, les pistons, le camion, et bien entendu, traquer l’usure des pièces Les pompes à bétons sont des machines de haute technologie. Opérer une pompe à béton est un métier à haute responsabilité, qui demande du savoir faire… c’est très valorisant d’exercer ce métier ! Les formations sont souvent assurées par les sociétés, en interne (6 mois) ou en externe. Il faut juste être titulaire d’un permis de conduire poids lourds et bien sûr être motivé.
L’énorme avantage de ce métier est que l’on continue à apprendre chaque jour !
». 

Mise en œuvre en sécurité des pompes à béton
Opération particulièrement délicate, le pompage du béton sur chantier impliquant la mise en œuvre de matériels spécifiques (camions pompes ou malaxeurs pompes) est à l’origine d’accidents parfois mortels, notamment par contact avec les lignes électriques aériennes.  
Le thème de la sécurité dans le domaine du pompage du béton est l’une des préoccupations majeures des acteurs concernés. En complément des actions de sensibilisation réalisées, le Syndicat national du pompage du béton (SNPB) lance en partenariat avec AFNOR Certification la certification de personnes « formateur des conducteurs de pompes à béton ». Une première en Europe, dont l’objectif est de professionnaliser le métier de conducteur de pompe à béton et de prévenir - le plus largement possible - les risques professionnels.


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