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Bruno Fille, Manitou : les raisons du départ

LA RÉDACTION, LE 28 AOÛT 2009
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Bruno Fille, Manitou : les raisons du départ

Après 12 ans passés chez Manitou à œuvrer pour le développement du groupe, Bruno Fille a décidé de quitter l’entreprise. Une décision motivée par l’arrivée d’un nouveau mode de gouvernance qui ne lui convient plus. Interview.

France BTP : Bruno Fille, pourquoi partir si brusquement ?

Bruno Fille : C’est une décision que j’ai prise par rapport au nouveau mode d’organisation. Depuis 30 ans, j’ai occupé des postes de directeur général. Là, je perdais le titre et le statut. Je ne voulais pas finir ma carrière dans un rôle qui n’est pas le mien. J’approuve l’action de Jean-Christophe Giroux pour redresser l’entreprise mais il le fait d’une façon qui n’est pas la mienne.

France BTP : Cette décision semble très rapide…

Bruno Fille : Non, pas vraiment. Le 2 juin dernier, lors d’un conseil de surveillance, j’ai appris la mise en place d’un nouveau mode de gouvernance : un conseil d’administration avec un directeur général et un président, Marcel Braud, qui est aussi le fondateur. J’ai très vite indiqué mon désaccord. Le 25 aout, lors d’un nouveau conseil de surveillance, la confirmation de la mise en place de ce mode de gouvernance a provoqué l’annonce officielle de mon départ. J’ai désormais quelques pistes à suivre…

France BTP : N’était-ce pas trop difficile de penser à la fois à votre départ et à votre mission de restructuration de la dette ?

Bruno Fille : Cette opération financière a été une course contre la montre avant les  vacances. La plus grosse difficulté a été de prévoir l’avenir avec une faible visibilité et de convaincre les banques de la stabilité de l’entreprise. Nous avons désormais un business plan solide et nous prévoyons un retour à la rentabilité en 2010. Toutefois, il y a encore beaucoup de matériels sur le marché avec un taux d’utilisation faible malgré des signes de reprise timide. Je pense que le pire est derrière nous. Tout le monde a les yeux tournés vers 2010 et 2011.

France BTP : Les fluctuations de vos titres boursiers ont-elles été gênantes ?

Bruno Fille : Notre entrée en Bourse n’avait pas pour but d’en tirer de l’argent. C’est un indice de la santé de l’entreprise qui a un impact sur le moral de nos troupes et sur la confiance des banquiers. Donc sur ce point, la chute a été gênante. Toutefois, ce n’était pas vraiment révélateur puisque même aujourd’hui, avec une valeur de 12 euros par action, on reste en dessous de la valeur des fonds propre de l’entreprise…



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