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Interview exclusive : Jean-Christophe Giroux, président du directoire de Manitou

LA RÉDACTION, LE 9 JUIN 2009
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Interview exclusive : Jean-Christophe Giroux, président du directoire de Manitou

La semaine dernière, un coup de tonnerre a retenti dans l’industrie française avec le départ de Marcel Claude Braud, président du directoire de Manitou et fils du fondateur. Son successeur, Jean-Christophe Giroux, a bien voulu répondre à quelques unes de nos questions.

FranceBTP : Comment expliquer le départ de Marcel Claude Braud après plusieurs années de présence à la présidence du directoire de Manitou ?

Jean-Christophe Giroux : Tout est parti d’un constat simple effectué par le conseil de surveillance : Manitou est arrivé à un niveau de taille, de complexité et de maturité qui rend l’entreprise difficile à manœuvrer sur des questions comme l’organisation et la stratégie. Une forme de « non-décision » s’est installée et inhibe la progression du groupe dans certains domaines. Il fallait que ça change.

France BTP : Le ralentissement économique mondial et le rachat de Gehl ont-ils pesés dans cette décision ?

J-C.G. : Oui. Les soucis de Manitou ont pris une toute autre ampleur et cela a rendu le groupe non manœuvrant. Trop souvent, des décisions sont prises car « on a toujours fait comme ça ». Je tiens à souligner que cela n’est pas lié à la personnalité d’un seul individu.

FranceBTP : Vous évoquez le départ de Marcel Claude Braud. Qu’en est-il de sa situation dans l’entreprise ?

J-C.G. : Il est un peu tôt pour parler de cela. Marcel Claude Braud a un contrat de travail avec Manitou. Nous sommes en négociation pour rompre ce contrat dans les meilleurs termes et pour continuer à œuvrer ensemble. C’est un sujet sensible du fait des liens familiaux.

France BTP : Quels sont vos chantiers les plus urgents ?

J-C.G. : Le feu principal à éteindre, celui de la stabilité financière, est presque circonscrit. Dans quelques semaines, nous devrions pouvoir annoncer le retour à des conditions normales d’exploitation de notre filiale américaine et du siège français. Aujourd’hui, le gros chantier à traiter est l’intégration opérationnelle de Gehl. Nous allons devoir intégrer une nouvelle ligne de produits et nous renforcer aux USA. Depuis 6 mois, les deux équipes vivent « en apesanteur ». Mais Gehl est l’iceberg qui ne doit pas cacher que d’autres sociétés du groupe qui étaient dans une logique d’autonomie essaient actuellement de se recentrer vers une logique de groupe.

France BTP : Vous venez d’Alcatel Lucent. Quelle est votre mission et quels sont vos atouts ?

J-C.G. : Je ne suis pas un homme de TP ou d’agriculture. En revanche, chez Alcatel, j’ai  été confronté à la nécessité de changer d’organigramme, de créer des partenariat, d’ouvrir de nouvelles concessions, etc. C’est une situation assez similaire chez Manitou. De plus, j’apporte une vision neuve, une prise de recul pour avancer dans le bon sens.



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