Caterpillar mise sur l’intelligence de ses machines

"Bienvenue dans l’âge du métal intelligent !" C’est sur ces mots que le président directeur général de Caterpillar, Doug Oberhelman, a inauguré la participation du groupe américain à l’édition 2016 du salon Bauma. Un slogan qui illustre la révolution à l’œuvre sur le marché des matériels de construction.

Outre les notions de performance et de durabilité, un nouveau paramètre prend une importance croissante pour juger de la valeur d’un engin : son intelligence. Désireux de se positionner comme un acteur majeur de cette mutation, Caterpillar déploie d’ores et déjà 400 000 engins connectés, soit "la plus large flotte du marché", précise son dirigeant. Des chiffres qui révèlent une véritable tendance de fond.

En effet, sur un marché mondial qui doit devenir toujours plus sobre en émissions polluantes tout en proposant une productivité maximum au meilleur coût, améliorer l’exploitation des machines devient une question cruciale pour les entreprises utilisatrices. "Travailler sur l’intelligence des machines permet à nos clients de mieux gérer leur flotte, d’anticiper la maintenance et résoudre les problèmes en amont", confirme Doug Oberhelman.

Comme tous les secteurs d’activités, qu’ils soient industriels ou non, le matériel de construction n’échappe donc pas à l’évolution du monde et passera inévitablement par une intégration accrue de solutions digitales et de nouvelles technologies. C’est pourquoi la direction de Caterpillar se félicite unanimement "d’avoir su maintenir un budget de 2 milliards de dollars par an pour [son] pôle R&D durant les trois dernières années, et ce malgré la crise".

Si l’impact futur de cette stratégie "smart" sur les ventes est encore difficilement quantifiable, nul doute qu’il s’agit là d’un investissement sur l’avenir indispensable.