Le chantier du Contournement Nîmes-Montpellier (CNM), une Ligne à Grande Vitesse (LGV) de 60 kilomètres qui accueillera aussi bien des trains de voyageurs que de marchandises, impose un planning serré et une synchronisation parfaite entre les différentes activités, les terrassements étant en première ligne.

La coordination des activités, voilà la principale difficulté du CNM. Réaliser les terrassements au beau milieu de la fabrication des ouvrages d’art et du déplacement des réseaux n’est pas chose aisée. En dressant un point d’étape des opérations de terrassements, on peut noter que 2 millions de m³ de matériaux ont déjà été extraits sur le lot Gard, des matériaux qui s’avèrent classiques et simples à utiliser. Les approvisionnements se font à 85% aux tombereaux (articulés et rigides) et à 15% aux semi-remorques. Toujours dans le Gard, 10% de remblais restent à réaliser, tandis que la PST (partie supérieure des terrassements) devrait théoriquement être effectuée vers la mi-juin. Les caniveaux bordant les deux côtés des merlons sont faits à hauteur de 15% ; les pieux des écrans sont quant à eux terminés à 25%. Un merlon acoustique doit encore être réalisé sur le lot Gard, sur la base de remblais classiques.

Dans le lot Hérault, les terrassements sont achevés à 65%, un million de m³ de matériaux restant à extraire. L’unité de concassage basée à Lunel a élaboré à ce jour 1,4 million de tonnes ; sachant qu’il lui en reste 100 000 à produire, sa mise hors-service est programmée pour la fin du mois de juillet 2015. Pour le reste, l’Hérault démarre en ce moment les travaux de réalisation des écrans et des assainissements de surface. Les premiers traitements de la PST devraient, à l’instar du lot Gard, débuter vers la mi-juin. Au niveau des assises ferroviaires, les phases de grave non-traitée et de grave-bitume sont prévues pour janvier 2016. Enfin, les finitions diverses devraient prendre le relais vers la mi-2016.