Selon un communiqué de presse du Comité européen des équipements de construction (CECE), les industries des pays-membres se positionnent sur la voie d’un équilibre entre compétitivité économique et protection de l’environnement pour la prochaine génération de matériels.
La Commission européenne a rendu public le 25 septembre dernier sa proposition de révision de la directive 97/68/CE portant sur la réduction des émissions de gaz d’échappement pour les motorisations installées sur des engins mobiles non-routiers, établissant ainsi des normes pour les équipements de construction qui seront les plus strictes au monde, d’après le CECE. Sont concernés par cette mesure aussi bien les petites machines portatives que les plus gros matériels de chantiers et ce, dans les domaines du BTP comme des exploitations minières.
Suite à cela, l’organisation professionnelle communautaire demande au Parlement ainsi qu’au Conseil européen une lecture rapide de la réglementation en la matière, tout en insistant sur le fait qu’un délai raisonnable devra s’instaurer avant l’entrée en vigueur des nouvelles mesures. Pour l’heure, il est prévu que les nouvelles normes soient introduites dans la réglementation communautaire à l’horizon 2019-2020.
Le CECE est une organisation professionnelle d’ampleur européenne dont le but est de représenter les intérêts de la filière des constructeurs d’équipements de construction auprès des instances communautaires. Son but est de relayer les prises de positions des professionnels du secteur au sein de chaque pays-membre et de collaborer avec d’autres organismes similaires dans le reste du monde pour promouvoir un environnement réglementaire et économique harmonisé.
Le CECE est en réalité composé d’un réseau de 16 associations réparties dans une quinzaine de pays, dont la Turquie et la Russie, et possède son siège à Bruxelles. L’organisme se veut représentatif d’une industrie européenne de la construction d’équipements qui totalise 1 200 entreprises et 130 000 salariés "directs" – autant dans les secteurs des ventes et services – pour un chiffre d’affaires 2013 de 25 milliards d’euros.