Le Seimat – syndicat des entreprises internationales de matériels de travaux publics, mines et carrières, bâtiment et levage – vient de présenter le bilan 2013 du marché français : avec moins de 30.000 machines c’est une légère régression de 5% par rapport à 2012.
"Nous sommes sur une fin de cycle, commente Jean-Marie Osdoit, président du Seimat (à droite sur la photo). On rejoint les performances de 2003. Il n’y a pas d’effondrement, seulement nous restons sur une tendance stable, dans une conjoncture molle." Le chiffre d’affaires du Seimat se stabilise à 2,5 milliards d’euros, soit 3% de moins qu’en 2012. "La bonne activité "pièces de rechange et services" des entreprises a permis de compenser en partie la chute des ventes", souligne Marc Wilson, vice-président du Seimat (à gauche sur la photo). Les courbes d’évolution des commandes et des livraisons au long de l’année 2013 montrent cependant une bonne reprise des commandes (+15%) au cours du dernier trimestre, ce qui s’est traduit par un redressement des livraisons en toute fin d’année et laisse augurer un bon rythme pour le début 2014. "Cette amélioration des ventes unitaires devrait déboucher sur une progression en volume d’environ 5% sur l’année 2014, due à la poursuite des investissements des loueurs et au renouvellement du parc vieillissant", espère le président du Seimat. Toutefois les perspectives d’activité ne sont pas brillantes. La FFB envisage un tassement de -0,6% et la FNTP anticipe un repli de -4%, seulement soutenue par les investissements en hausse de 3% pour les grands opérateurs. "Les majors du BTP vont s’orienter vers les marchés export et les membres du Seimat vont s’organiser pour les accompagner à l’international", ponctuent Jean-Marie Osdoit et Marc Wilson.