La Mairie de Paris a retenu neuf sites qui pourraient potentiellement s’ouvrir à la baignade à partir de 2018. Des aménagements sont nécessaires pour purifier l’eau et protéger les lieux de baignade des eaux de ruissellement des rues.
A l’approche des JO2024, la Mairie de Paris remet sur le tapis un sujet un peu fou mais qui fait son chemin : ouvrir la Seine à la baignade. Autrefois impensable, cette idée pourrait bien se concrétiser dès 2018. Neuf sites ont ainsi été identifiés par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), missionné par la ville de Paris, pour pouvoir accueillir les activitéq de baignade : l’allée du bord de l’eau au bois de Boulogne, le port de Javel, l’île aux Cygnes, le quai Branly sous la tour Eiffel en font partie.
Déjà souhaité sous Jacques Chirac, le projet a été à nouveau envisagé avec la possible tenue des JO2024 à Paris. Les épreuves de triathlon et les 10 kilomètres de nage en eau libre sont effectivement prévues pour se dérouler dans la Seine. Selon les voeux des écologistes, le dispositif a été étendu au grand public. Mais avant que le premier parisien puisse tester la baignade dans la Seine, il faudra travailler sur la qualité de l’eau.
Un groupe de travail a été créé entre la préfecture de région, les départements de Seine-Saint-Denis, du Val de Marne et des Hauts-de-Seine, les opérateurs de traitement des eaux, et la ville de Paris pour identifier des solutions à l’éradication des bactéries entérocoque et escherichia coli et empêcher le déversement des eaux de ruissellement des rues dans la Seine. La Mairie de Paris prévoit d’ores et déjà d’augmenter "les capacités des déversoirs" et de "travailler sur les infrastructures réseaux", croit savoir Les Echos.
Deux sites font actuellement office de chantier pilotes. Le 15 juillet prochain, le bassin de la Villette (19ème) sera aménagé avec trois niveaux de bain dont les fonds mobiles seront installés dans l’eau pour délimiter les aires, précise Les Echos. Montant de l’investissement : 1,3 M€. Date d’ouverture au public : 2018. Le lac de Daumesnil ne sera pas en reste avec un investissement de 3,5 M€ nécessaire à la mise en oeuvre de techniques de filtration sous la forme de plantations de végétaux pour assurer la qualité de l’eau, ajoute le quotidien.
Crédit photo : Olivier Ortelpa
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