Les réseaux de chaleur, inscrits dans la loi relative à la transition énergétique qui fixe un objectif de multiplication par 5 de la quantité d’énergies renouvelables et de récupération livrée par les réseaux de chaleur et de froid d’ici à 2030, permettent pourtant à 2,2 millions de ménages de se chauffer. En 2014, 50% de la chaleur distribuée par les réseaux provenait d’énergies renouvelables et de récupération.
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"Les collectivités territoriales et leurs opérateurs tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme, car si la ministre de l’Environnement ne respecte pas son engagement de doublement des aides du Fonds Chaleur, la France n’atteindra pas ses objectifs de transition énergétique. Par exemple, parmi les villes de plus de 50 000 habitants, près de 50 n’ont toujours pas de réseau. Le potentiel de développement dans tous les territoires est donc énorme", souligne pour sa part Serge Nocodie, vice-président d’AMORCE en charge des réseaux de chaleur.
En conséquence, AMORCE, la FEDENE, le SNCU et Via Séva interpellent la ministre de l’Environnement Ségolène Royal pour mettre en place rapidement des mesures concrètes permettant l’augmentation immédiates des aides aux réseaux de chaleur, l’indexation des aides aux réseaux de chaleur sur l’évolution réelle du prix du gaz, l’accélération de l’augmentation de la Contribution Climat Energie, le lancement d’un appel à projet "Nouveaux écoréseaux de chaleur", et la mise en place opérationnelle du Crédit d’impôt transition énergétique pour le raccordement aux réseaux de chaleur vertueux.