Né aux Etats-Unis, le constructeur Vivax-Metrotech bénéficie d’un savoir-faire de plus de 50 ans dans la détection de réseaux. Au fur et à mesure de l’évolution des pratiques et besoins, notamment depuis que les réseaux ont été systématiquement enterrés en milieu urbain, l’entreprise s’est attachée à développer les outils adaptés avec des interfaces utilisateurs de plus en plus simples, et surtout de plus en plus précises. Du détecteur basique à 1 ou 2 fréquences, au détecteur haut de gamme « intelligent » d’aujourd’hui, Vivax-Metrotech suit de près les attentes des différents acteurs : de l’entreprise de travaux publics, première touchée par la problématique du « creuser sans abîmer », jusqu’à l’exploitant des réseaux, en passant par les spécialistes du géo-référencement. Joël Noailly, directeur de la filiale française implantée en région lyonnaise, affiche une dynamique en adéquation avec l’émulation que vit actuellement ce secteur. Selon lui, « deux facteurs principaux expliquent l’explosion du marché de la détection, explique-t-il. Le facteur volume, suite à la nouvelle DT-DICT, qui implique une demande croissante des sous-traitants en charge du géo-référencement pour les propriétaires des réseaux : ces derniers ne peuvent pas tenir les délais impartis par la norme, ni la masse de travail nécessaire avec leurs propres ressources internes. C’est ainsi que le marché va se développer, avec des sociétés qui vont se créer en détection, ou des bureaux d’études ou de géomètres qui vont développer une branche spécialisée. Le deuxième facteur constaté est la montée en gamme du matériel. Si les détecteurs basiques sont toujours utilisés pour effectuer la dernière vérification avant les premiers coups de godets de la pelle mécanique, le géo-référencement pour la nouvelle base de données commune s’effectue quant à lui avec des appareils de précision haut de gamme, souvent reliés par Bluetooth avec des GPS centimétriques RTK, où l’utilisateur va pouvoir suivre les réseaux sur plusieurs centaines de mètres, voire de kilomètres, et effectuer un vrai relevé topographique. »
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Une gamme basique VM Series, avec de simples détecteurs de métaux ou de sondes, toujours appréciée dans le cas d’une détection simple. Une gamme intermédiaire, nommée vScan, typiquement utilisée en détection de câbles et de canalisations sur les chantiers, pour faire de l’évitement et du repérage avant travaux. Une particularité unique sur le marché : le vScanM détecte les câbles et les canalisations, mais est aussi équipé d’un détecteur de métaux intégré. Un 2 en 1 particulièrement adapté pour les TP et les Compagnies des Eaux, pour trouver les bouches à clés enterrées.
Et enfin, la gamme vLoc, la gamme la plus évoluée, avec des détecteurs de précision capables d’identifier et de tracer les réseaux grâce à des générateurs multifréquences, et des récepteurs indiquant avec précision la verticalité, la profondeur, l’orientation du réseau grâce au compas de guidage, ou encore l’intensité du signal. Ces matériels peuvent être équipés d’un Bluetooth et ainsi être combinés à un GPS et une tablette, afin de recueillir toutes les données pour un tracé « en live » des réseaux. Chaque appareil est connecté avec l’autre, afin de croiser les informations, rapidement sans aucune ressaisie.
La pose de marqueurs passifs est également une solution intéressante qui permet de repérer des éléments précis du réseau : un branchement client, une boîte de dérivation… Ils permettent par exemple une meilleure réactivité en cas d’avarie. Posés directement sur les réseaux, ils sont ensuite facilement repérables avec des détecteurs, et surtout localisables de manière extrêmement précise.