La chaufferie biomasse de Langres (52) achève sa première saison de chauffe. L’heure est donc au bilan pour ce projet qui constitue un élément clé de la transition énergétique du territoire.
En réponse à la volonté de la ville de développer un aménagement urbain durable, Engie Cofely a proposé une chaufferie centrale alimentée par une énergie locale et renouvelable : le bois. Le réseau de distribution, long de 5,1 km, dessert près de 30 sites, principalement des logements sociaux, bâtiments municipaux, l’EHPAD, le centre aquatique, ainsi que des bâtiments tertiaires.
Les utilisateurs bénéficient ainsi d’un chauffage plus économique et plus respectueux de l’environnement. Composée d’une chaudière bois de 2,5 MWth, cette nouvelle chaufferie fonctionne de septembre à mai. Elle couvre 83 % des besoins du réseau. 83 % de la chaleur est donc produite à partir d’une biomasse locale. L’appoint et le secours sont assurés par le gaz naturel.
Le recours à cette énergie locale et renouvelable permet d’éviter l’émission de plus de 58 000 t de CO2 sur toute la durée du contrat (18 ans), soit l’équivalent de 8 années de circulation automobile à Langres. La chaufferie consomme annuellement 5 200 t de bois issus de forêts situées dans un périmètre de 50 à 80 km. Elle contribue de façon significative à la pérennisation de la filière bois.
Le coût total du projet porté par Engie Cofely s’élève à plus de 7 millions d’euros dont 2,7 millions financés par le Fonds Chaleur de l’Ademe et plus de 40 000 euros par le GIP 52.