C’est la conclusion à laquelle est arrivé le Syndicat français de l’éclairage. L’éclairage public, encore trop dépendant des lampes à vapeur de mercure, notamment en milieu rural, doit être rénové de façon durable et intelligente.
En moyenne, le Syndicat de l’éclairage estime à 10% le pourcentage de lampes à vapeur de mercure installées dans 36 000 communes de France. Un calcul qui ne prend malheureusement pas en compte toutes les petites villes et moyennes qui ne disposent pas de techniciens compétents pour faire le compte. Les grandes villes qui ont participé à cette analyse ne possèdent quant à elles que 3% de lampes à vapeur de mercure contre 15% dans les communes rurales.
Pour faire des économies, bien souvent, les communes choisissent la politique de l’autruche. Afin de limiter les coûts d’entretien, on choisit l’extinction de l’éclairage public ou l’abaissement de tension. Or, selon le Syndicat de l’éclairage, il est nécessaire de rénover durablement en faisant appel à des solutions intelligentes. Car des installations rénovées maintenant ou dans les 5 ans à venir seront toujours en service en 2050.
Le Syndicat rappelle qu’en outre, l’éclairage est un produit "made in France", de sa conception, fabrication et installation pour la quasi-totalité des entreprises de cette filière. Les investissements dans ce domaine profiteront donc avant tout aux emplois et aux entreprises.