Le gouvernement, par la voix du secrétaire d’État à l’industrie Christophe Sirugue, a dévoilé ce mardi les mesures destinées à sauver le site d’Alstom à Belfort. Cette série de commandes publiques s’étalant sur 4 ans devrait assurer la pérennité de l’usine belfortaine, mais également fournir de l’activité sur d’autres sites de l’industriel. Au total, l’État va donc acheter 15 TGV qui rouleront sur les lignes Intercités Bordeaux-Marseille (le tronçon de LGV Bordeaux-Toulouse est pourtant menacé d’être repoussé aux calendes grecques…) et Montpellier-Perpignan (un tronçon de la ligne Paris-Barcelone sur lequel les rails ne sont pas adaptés au TGV !), en plus de 6 TGV pour la liaison Paris-Turin-Milan. La SNCF, quant à elle, passera commande de 20 locomotives diesel pour le remorquage de trains en panne (passons sous silence la dette qui ne cesse de s’aggraver du groupe public ferroviaire…).
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Le gouvernement n’est pas le seul à avoir fait des annonces : Alstom prévoit d’allouer une enveloppe budgétaire de 40M€ pour développer le site de Belfort. Dans ce financement, 30 M€ iront au développement et à la production d’un nouveau modèle de locomotive hybride ou diesel, 5 M€ pour la modernisation de ses ateliers de maintenance et 5 M€ pour initier une diversification d’ici à 2020 dans le domaine des véhicules routiers, notamment des bus électriques…
Tiens donc ! Et à quand des bus rail-route ?