Tunnel Euralpin Lyon Turin (TELT) devient membre du Global Compact des Nations Unies, une organisation mise en place par Kofi Annan en 1999 visant à créer une économie globale et durable à travers la protection de l'environnement et la lutte contre la criminalité.
La société TELT, chargée de la construction puis de la gestion de la liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin, s'engage ainsi à intégrer 10 principes fondamentaux - issus de la déclaration des droits de l’homme, de la déclaration ILO (International Labour Organization), de la déclaration de Rio et de la convention des Nations unies contre la corruption - dans sa gestion et la réalisation du projet Lyon-Turin (droits de l'homme, du travail, environnement, lutte contre la corruption...). Ceux-ci seront appliqués aux entreprises et aux institutions italiennes et françaises impliquées dans la construction du Lyon-Turin.
« À partir du protocole de légalité, LTF à l’époque puis TELT aujourd’hui, ont sécurisé les marchés en collaboration avec la Préfecture de Turin et le GITAV (Groupe inter-forces pour la nouvelle ligne ferroviaire). A l’avenir cet engagement ne fera que se renforcer, grâce à la règlementation des contrats et aux différents niveaux de contrôles internes et externes qui sont déployés en synergie avec la Commission européenne et en créant un lien direct à court terme avec l’ANAC (Autorité anticorruption en Italie). L’accord de 2015 entre la France et l’Italie consacre l’article 2 à « la lutte commune contre les infiltrations mafieuses » permettant ainsi au Lyon-Turin d’être le premier cas en Europe où une réglementation anti-mafia s’applique sur l’ensemble de l’ouvrage indépendamment de la nationalité des chantiers », précise Mario Virano, directeur général de TELT.
Le chantier de la descenderie de Saint-Martin-La-Porte - Crédit photo : TELT