Mis en service en 2002, le tramway sur pneus de Caen cédera sa place à un système fer, d’ici 2019. Pilote de ce projet de transformation inédit, le groupement Asyas devra répondre à un cahier des charges et une enveloppe budgétaire stricts.
Composé des sociétés d’ingénierie Artelia, Setec, Attica et Signes, le groupement a été retenu, le 3 juillet dernier, par la communauté d’agglomération de Caen-la-Mer, dans le Calvados, pour mener à bien ce projet évalué à 230 millions d’euros. Fortes de nombreuses références dans la conception et l’insertion de transports guidés urbains, les entreprises proposeront conjointement un système de tramway sur rails, plus fiable et mieux intégré dans son environnement que l’actuelle ligne dont la récurrence des problèmes ne rendaient plus viable son maintien.
Pour contenir les coûts, Asyas préconise de conserver, autant que possible, l’infrastructure existante de la ligne 1, qui sera prolongée jusqu’à son terminus de Fleury-sur-Orne et assortie d’une nouvelle ligne baptisée "Presqu’île". A terme, 24 rames de 32 mètres circuleront pour desservir les 37 stations du tracé et transporter quelque 64 000 voyageurs, contre 42 000 aujourd’hui.
Avant d’en arriver là, l’heure est au lancement des études et appels d’offres qui s’achèveront en 2017 avec le démarrage des travaux. Le début d’année 2018 marquera, quant à lui, la fin de l’exploitation du tramway sur pneus, en vue d’une mise en service de la nouvelle ligne en septembre 2019.