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LGV SEA : SNCF et Lisea en désaccord

PUBLIÉ LE 18 MAI 2015
J.T.
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LGV SEA : SNCF et Lisea en désaccord
Jugeant ruineux les péages qu’elle devra verser à Lisea, la société concessionnaire de la LGV Sud Europe Atlantique dont Vinci possède un tiers des parts, la SNCF revoit ses prévisions sur le nombre de TGV qui circuleront chaque jour sur la ligne dès 2017.

Les péages "exhorbitants" que la SNCF devra verser à Lisea pourraient se traduire "par une perte d’exploitation pérenne d’au moins 150 millions par an", confirme un expert au quotidien Les Echos. Une situation inacceptable pour la SNCF qui souhaite réduire durablement sa dette. De son côté, Lisea, qui précise que ce chiffrage "n’a jamais été argumenté", cherche à rassurer : "le tarif kilométrique ne sera pas plus élevé que celui pratiqué sur la ligne Paris-Lyon", écrit Les Echos.

Peine perdue. Sur cette base chiffrée, la SNCF a déclaré qu’elle devrait "maximiser les taux de remplissage" et donc "calculer au plus juste le nombre de TGV qui circuleraient chaque jour". De quoi s’aliéner Lisea, en charge du risque trafic et qui prévoit en 2017 48 allers-retours contre 37 aujourd’hui. Un désaccord qui dure depuis des mois et qui, à ce jour, n’a toujours pas trouvé de compromis raisonnable, rapporte Les Echos. La SNCF n’en démord pas : elle veut une baisse des péages "à un niveau qui permette de lancer le trafic". Elle aurait proposé à Lisea "des modalités de calcul des péages différentes" et suggéré au concessionnaire de "refinancer sa dette".

Lisea, qui ne veut pas entendre parler de baisse des péages, a orienté ses arguments sur le plan politique. Par la voix de son président Laurent Cavrois, elle dénonce des "propositions de dessertes et de fréquences aux collectivités dégradées et peu ambitieuses" pour les collectivités locales ayant participé au financement de la LGV à la condition que l’Etat s’engage à ne pas réduire le nombre d’arrêts dans les gares comme Angoulême et Poitiers. "Mais la SNCF, qui là encore a été mise devant le fait accompli, a indiqué que ces engagements n’étaient pas tenables", poursuit Les Echos.

De quoi faire bondir les élus locaux. Et c’est précisément là-dessus que mise Lisea pour "faire fléchir la SNCF". Selon Les Echos, le concessionnaire aurait demandé au gouvernement d’intervenir pour trouver une solution viable à cet interminable imbroglio.
Pose de rails entre Tours et Bordeaux - Crédit photo : BTP Magazine
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