François Hollande et Matteo Renzi étaient réunis le 24 février lors d’un sommet franco-italien à l’Elysée. A cette occasion, ils se sont engagés à continuer les travaux de la LGV entre Lyon et Turin.
Un accord sur l’engagement des travaux définitifs de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin a été ainsi trouvé. Un protocole supplémentaire devra toutefois le compléter. Le but : définir avec exactitude le coût certifié du projet et les modalités d’application de l’article 18 de l’accord du 30 janvier 2012.
Les deux pays ont également avancé sur le dossier de demande de subvention auprès de la Commission européenne. Il devrait lui être transmis très prochainement. L’Europe pourrait ainsi contribuer à hauteur de 40 % du coût des travaux du tunnel de base sous les Alpes, un point clef du chantier de la ligne ferroviaire.
Pour rappel, rien que le montant global de la construction de ce tunnel est estimé à 8,5 milliards d’euros. Selon les prévisions, 2,9 milliards d’euros seraient financés par l’Italie, 2,2 milliards par la France et enfin 3,4 par l’Union européenne. Reste qu’avec l’abandon de l’écotaxe, le gouvernement français perd une véritable manne financière. Alors qu’il comptait dessus pour financer ces travaux.
Toujours en marge du sommet, les deux pays se sont également félicités de l’instauration d’un nouveau promoteur public du projet (prévu par l’accord du 30 janvier 2012). Sa première assemblée générale s’est déroulée le 23 février. Baptisé Telt (Tunnel Euralpin Lyon Turin), il prend la suite de la société Lyon Turin Ferroviaire. Il a sa charge la conception, la réalisation et l’exploitation du tunnel de base.
Quoi qu’il en soit, d’après François Hollande et alors que les chantiers préparatoires sont d’ores et déjà en cours, les travaux seront effectifs à partir de 2016.