Sur son blog, Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports et à l’éco-mobilité de la région Paca et membre d’Europe Ecologie-Les Verts, exhorte RFF à poursuivre "sans délai" les travaux sur la ligne Grasse-Cannes-Vintimille "seule alternative à la voiture".
"RFF a décidé sans concertation, d’arrêter les travaux lancés visant à augmenter la capacité de la ligne ferroviaire Grasse-Cannes-Vintimille", écrit Jean-Yves Petit. "Comme nous l’avons rappelé au Préfet, à RFF et à la SNCF, lors d’une réunion du comité de pilotage des financeurs réuni en urgence et à notre demande, le 26 novembre, ces travaux inscrits au CPER 2007-2013, financés avec le concours des collectivités locales ont déjà été reportés à deux reprises (...) Aucun élu, aucun usager ne peut comprendre ni accepter cette situation et ce gaspillage d’argent public", martèle le vice-président délégué aux transports et à l’éco-mobilité de la région Paca qui souligne que le surcoût de la suspension est évalué par RFF à "5 millions d’euros pour 37 millions de travaux".
" Le cadencement à la demi-heure sur le segment Grasse-Cannes conditionne celui au quart d’heure sur la partie Cannes-Vintimille de la ligne. Le million d’habitants de la bande côtière azuréenne se voit donc privé encore pour longtemps de la seule alternative possible à la voiture. Le littoral est saturé, pris dans des encombrements permanents pour un coût social, économique et environnemental considérable, de moins en moins supportable", poursuit l’élu rappelant que le train est "vital" pour la Côte d’Azur, deuxième région de France pour les déplacements ferroviaires après la région parisienne.
En conséquence, "le Conseil régional exige que RFF revoie dans l’urgence sa position et le dispositif qui permettra la livraison au plus tôt des adaptations de la ligne indispensables au cadencement", achève Jean-Yves Petit.