France Signalisation, basée à Strasbourg, propose aux opérateurs d’externaliser la mise en sécurité de leurs chantiers de travaux. Exposante à Innostrans, l’entreprise, bien implantée en France, souhaite exporter son savoir-faire à l’international.

"Notre coeur de métier s’exerce sur deux axes : la sécurité des chantiers ferroviaires et les travaux de signalisation", explique Marc Moueza, responsable qualité sécurité environnement chez France Signalisation. "Nous travaillons principalement avec les entreprises de construction ferroviaire - en France, SNCF et RFF - et des entreprises privées raccordées au réseau national telles que le port autonome et la Communauté urbaine de Strasbourg, pour qui nous fournissons une solution clé en main pour sécuriser les opérations ponctuelles telles que le renouvellement des voies ferrées ou des rails, la signalisation ou les passages à niveau".

Dans le cadre de la sécurité des chantiers ferroviaires, trois activités principales se détachent : le DAAC (dispositif d’annonce automatique de circulation) qui repère tout train à l’approche d’un chantier de manière automatique grâce à un système de capteurs ; l’annonce humaine des circulations qui consiste à mettre en place un annonceur sentinelle dédié à la surveillance visuelle et la LTV (Limitation Temporaire de Vitesse) qui positionne des signaux de chantiers destinés à faire ralentir les trains sur la zone de chantier.

Activité stratégique puisqu’en pleine croissance, la signalisation prend une place d’importance chez France Signalisation. "Nous réalisons les travaux neufs, la maintenance et la rénovation des installations de signalisation ferroviaire pour tous types de réseaux", indique Marc Moueza. "Comme pour la sécurité des chantiers ferroviaires, nous présentons une solution clé en main, comprenant le génie civil et le déroulage des câbles, les travaux de montage et de câblage des installations, les vérifications techniques, les essais et la maintenance préventive et corrective".

Ambitieuse, France Signalisation se tourne déjà vers l’international et vise particulièrement le marché du Bénélux où InfraBel, l’équivalent de RFF en Belgique, est en manque de ressources humaines nécessaires à la sécurisation de ses chantiers. Une filiale devrait donc voir le jour.