François Hollande recevait hier des élus limousins venus plaider pour le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Limoges-Poitiers. Le président a assuré que le calendrier serait respecté et les pistes de financement étudiées.
Malgré la certitude de voir le projet certifié déclaration d’utilité publique, le financement reste un problème délicat. Reçus à l’Elysée par François Hollande, des élus limousins se sont vus assurer du soutient de l’Etat, rapporte Le Populaire du Centre. En substance, le président se serait engagé à peser sur RFF pour que le gestionnaire du réseau français "assume les retours sur péages", selon les voeux des élus limousins.
"Nous avons repris le calendrier ensemble, poursuit-il, et François Hollande a pris acte de l’engagement financier des collectivités, notamment dans le cadre des études complémentaires. À aucun moment le rapport Duron n’a été évoqué, et le début des travaux reste bel et bien fixé à 2017. Pour ma part, je suis ressorti franchement serein", a déclaré Gérard Vandenbroucke, vice-président du conseil régional et président de l’Agglo, au Populaire du Centre.
Alors que la déclaration d’utilité publique doit être annoncée mi-décembre, les élus disposeront de délais très court pour trouver un financement solide, "lequel passera aussi vraisemblablement par l’Europe", conclut le Populaire du Centre.