Dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 juillet, le Parlement a validé le projet de réforme ferroviaire.
Pour rappel, la réforme vise à mettre fin à la séparation entre Réseau ferré de France (RFF) et SNCF, source de surcoûts et en proie à une désynchronisation. A la place, elle prévoit la création d’un groupe public ferroviaire constitué d’un établissement public - sorte de maison mère officiellement appelée SNCF - et de deux établissements secondaires, le gestionnaire d’infrastructures SNCF Réseau et l’exploitant (SNCF Mobilités). Cette réforme a également pour but de stabiliser la dette abyssale du secteur ferroviaire et d’anticiper l’ouverture à la concurrence du transport de personnes d’ici 2022.