Le feuilleton de la probable cession par Alstom de sa branche Energie vient de connaître un nouveau rebondissement. Une offre ferme de General Electric (GE) semble avoir les faveurs du groupe français qui veut se concentrer sur ses activités ferroviaires.
L’offre ferme de 14,8 milliards d’euros émise par l’Américain GE a été particulièrement bien accueillie par un conseil d’administration qui reconnait, par voie de communiqué, "les mérites stratégiques et industriels de cette offre".
Dans le cas où l’opération aboutirait, Alstom entend devenir "un leader ferroviaire autonome et puissant. [Il utilisera] le produit de la cession pour renforcer ses activités Transport, leur donner le moyen d’un développement ambitieux, rembourser sa dette et redistribuer le solde à ses actionnaires".
GE semble donc en position plus que favorable pour réaliser cette acquisition. Néanmoins, Siemens pourrait ne pas avoir dit son dernier mot, d’autant qu’Alstom a laissé la porte ouverte "à des offres non sollicitées". Le groupe allemand se dit prêt à mettre une part plus importante de son activité transport dans la balance. Il serait notamment enclin à céder ses métros.