Plusieurs chantiers sont en cours pour améliorer les réseaux ferroviaires souterrains des capitales européennes. L’occasion de faire un point sur ces travaux et sur les ambitions des entreprises exploitantes.
A Londres, le projet Crossrail poursuit sa route, l’objectif étant d’agrandir et d’optimiser le réseau du métro afin d’accueillir 1,5 millions de voyageurs supplémentaires et de raccourcir la durée du trajet jusqu’au centre-ville à 45 minutes. Les responsables du chantier affirment néanmoins qu’un Crossrail 2 sera nécessaire pour suivre l’évolution démographique de la capitale britannique.
Les enjeux sont les mêmes pour Paris et son projet de métropole : le Grand Paris devra en effet répondre à des impératifs économiques et sociaux, ce qui se traduira notamment par le doublement de la longueur des lignes de métro actuelles et la construction d’une nouvelle ligne circulaire de banlieue à banlieue. Parallèlement, les systèmes 3G et 4G seront étendus à l’ensemble du métro pour une couverture réseau totale d’ici 2016. Avec une capacité supérieure de 20% aux rames avec conducteurs, les métros automatiques sont également au cœur des projets de Recherche & Développement de la RATP.