« L’Etat stratège doit reprendre la main, notamment par le biais d’un plan pluriannuel d’investissements dans les infrastructures, et éventuellement via une loi de programmation », a expliqué Marine Le Pen. Favorable à la création d’un conseil des infrastructures, la présidente du FN a également proposé la mise en place d’un grand ministère de l’Aménagement du territoire, du Logement et des Transports. Le tout dans l’optique de rétablir une vision stratégique et structurelle : « Nous devons revenir au triptyque de base : communes/départements/Etat. Il faut arrêter les doublons et les gabegies administratives, stopper ce millefeuille territorial. Les compétences doivent être redistribuées, tout comme les moyens humains, matériels et financiers, en fonction de ces mêmes compétences ». Mme Le Pen a en outre assuré qu’elle conserverait le niveau actuel des dotations de l’Etat aux collectivités, tout en opposant compétitivité et attractivité : « On nous parle un peu trop de compétitivité, mais jamais d’attractivité. Or les infrastructures ont précisément un rôle d’attractivité à jouer, c’est pourquoi il nous faut relancer une politique de grands travaux. »
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