Actée en octobre dernier, la piétonnisation des voies sur berges rive droite à Paris ne fait toujours pas l’unanimité. Le Monde nous apprend que 13 communes du Val-de-Marne ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris. À l’initiative de cette démarche, le maire de Nogent-sur-Marne, Jacques J.P. Martin, également président de l’Etablissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois, qui réunit les communes concernées par le contentieux. Le recours, daté du 28 novembre, "pointe du doigt des vices de procédure, tant sur la forme que sur le fond", précise Le Monde.
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Pour justifier ce nouveau recours, Jacques J.P. Martin dénonce le vote de ce projet - acté fin septembre 2016 - comme "une agression" alors qu’un avis défavorable avait été rendu fin août par la commission d’enquête publique. Un avis que la ville de Paris avait souhaité "consultatif". Autre pierre d’achoppement : l’autoroute A4 qui longe les 13 communes "débouche sur les berges" et s’avère "l’un des lieux les plus pollués de la région parisienne". "On n’a fait que déplacer la pollution des berges vers les quais hauts. Un moratoire était nécessaire le temps de trouver des alternatives à la voiture pour les banlieusards", argumente encore le maire de Nogent-sur-Marne.