Lundi 14 novembre dernier, la cour administrative d’appel de Nantes a donc autorisé officiellement le démarrage des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Une décision qui devrait entraîner également l’évacuation de la ZAC occupée par les opposants depuis maintenant plusieurs mois. Etonnamment, les juges de la cour d’appel n’ont pas suivi les conclusions de la rapporteuse publique qui avait pourtant demandé l’annulation de 4 arrêtés préfectoraux ("loi sur l’eau" et "espèces protégées") arguant de l’absence d’étude sur une alternative à la construction de l’aéroport et de l’insuffisance des mesures compensatoires au regard de l’environnement. De même, sa suggestion de réhabilitation de l’actuel aéroport Nantes Atlantique n’a pas été retenue.
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Très en colère, les opposants ne comptent pas baisser les bras pour autant. Et ce malgré le communiqué du premier ministre Manuel Valls qui a jugé que cet arrêt "confortait la détermination du gouvernement" et que "le projet est parfaitement légal et conforme aux règlementations en vigueur". Un recours sera prochainement déposé devant le Conseil d’Etat.