"La pertinence d’une telle structure, qui permet d’affecter des recettes publiques dédiées, provenant des usagers plutôt que des contribuables- ceci sous le contrôle du Parlement en loi de finances- à des dépenses d’intervention s’échelonnant sur plusieurs années, ne fait aucun doute", rappelle Philippe Duron.
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Enfin, concernant la soutenabilité financière de l’agence, Philippe Duron souligne que "les analyses de la Cour des Comptes se fondent sur un niveau de ressources annuel plafonné à 1,9 Md€, alors que ce niveau de ressources devrait être sensiblement dépassé dès 2017" et que "depuis 2015 le budget de l’AFITF ne reçoit plus aucune subvention de l’Etat. La moitié des charges à payer, en décrue depuis trois ans, résulte d’engagements pris sur le long terme, et ne doivent donc pas être assimilés à une insuffisance de paiements".
En résumé, "les moyens réduits dont dispose l’AFITF pour assurer son rôle d’opérateur financier sont plutôt la preuve de son efficacité".