Routes: La FRTP dit non à la "dette grise"

Un récent sondage concernant le comportement des Français au volant a révélé leur inquiétude face à l’état des routes secondaires. Au-delà de la sécurité, cet état lieu fait émerger une dette invisible qui un jour devra être réglée.

48% des conducteurs de la région Sud-Ouest se sentent en insécurité sur les routes secondaires et 69% mettent en cause le manque d’entretien des infrastructures. Un constat sans appel qui peut s’expliquer par le manque d’investissement des collectivités en faveur de l’entretien régulier du réseau secondaire : une dégradation plus importante des routes est donc à prévoir. Dans un avenir proche, ce manque d’investissements pourrait mener à l’obligation de "reconstruire totalement le réseau routier national pour un coût estimé à 2 000 milliards d’euros", évalue la FRTP Midi-Pyrénées. Aujourd’hui invisible, cette "dette grise" sera supportée par les générations futures obligées d’effectuer ces travaux.

La FRTP Midi-Pyrénées dénonce le sous-investissement des pouvoirs publics qui risque à terme de nuire tant à la sécurité des utilisateurs à l’attractivité des territoires et au développement du secteur des travaux publics. « Notre fédération appelle les décideurs publics à agir rapidement pour pérenniser la sécurité, le confort des usagers et éviter d’avoir recours par la suite à des mesures drastiques et extrêmement coûteuses » a déclaré Thierry le Friant, président de la FRTP Midi-Pyrénées par voie de communiqué de presse.