Le téléphérique urbain a trouvé une alliée de poids en la personne de Ségolène Royal. La ministre de l’écologie vient en effet de présenter en conseil des ministres début février "une loi assouplissant le régime des servitudes urbaines", rapporte le quotidien Les Echos.
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Jusqu’alors boudé, car soumis à des contraintes juridiques trop fortes pour les municipalités, sa réalisation est désormais facilité par la nouvelle loi d’habilitation qui non seulement n’oblige plus à l’expropriation mais crée également "des servitudes très encadrées", explique Les Echos.
Déjà convaincue, la ville de Brest s’apprête à inaugurer son téléphérique en septembre prochain. Destiné à relier le secteur du château à celui des Capucins, il survolera 420 m à 72 m au-dessus de la rivière La Penfeld "et n’empêchera donc pas le va-et-vient des bateaux militaires qui y naviguent", précise Les Echos. Et autre argument de poids, il coûte deux fois moins cher qu’un pont. Le projet a été confié à un groupement mandaté par Bouygues Construction pour un montant de 19,1 M€.
Toulouse n’a pas tardé à suivre avec un projet d’Aérotram sur 2,6 km qui reliera l’université de sciences et de médecine Paul Sabatier, le CHU de Rangueil et le campus de l’Oncopôle. Une première consultation a été lancée pour permettre de choisir les entreprises en charge de la conception-construction du téléphérique. Le coût estimé du projet est de 44 à 63 M€ et la mise en service prévue pour 2020.