200 travailleurs détachés, sur un total de 3400 salariés, ont été enregistrés sur le chantier de la COP21 mené actuellement au Bourget en Seine-Saint-Denis. Un constat troublant quand on sait que les organisateurs s’étaient engagés à privilégier l’emploi local.
C’est une information révélée par France 2 qui souligne que si cet état de fait n’a rien d’illégal il n’est guère conforme aux engagements des organisateurs qui devaient prioritairement privilégier l’emploi local. Contactés par France Info, ceux-ci confirment la présence de 200 à 250 salariés d’origine polonaise, tchèque et espagnole sur le chantier de la COP21. Mais cela n’a rien d’étonnant. "Les marchés publics étant européens, ils sont employés par des entreprises sous-traitantes ce qui est légal, à condition qu’ils bénéficient des mêmes conditions de travail et de rémunération qu’en France", précise France Info.
Pour parer à toute polémique, les organisateurs rappellent que de nombreuses entreprises de Seine-Saint-Denis se sont vues attribuer des contrats et qu’il est légalement "impossible de dire ’pas de travailleurs détachés’" sur un chantier européen d’une telle importance.
Le site du Bourget en Seine-Saint-Denis - Crédit photo : USAFE AFAFRICA