La Fédération départementale du bâtiment et des travaux publics de Lorraine, par la voix de son président Daniel Cerruti, s’est adressée aux élus et représentants de l’Etat pour alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de lancer au plus vite les grands travaux susceptibles d’enrayer la destruction d’emplois dans le secteur.

Alors que le secteur du BTP a perdu 5% de ses effectifs en un an, la Fédération atteste d’une baisse de 2 000 salariés (dont 600 en Meurthe-et-Moselle), rapporte Le Républicain Lorrain. Afin de porter secours aux PME qui "souffrent beaucoup plus que les grandes majors", Daniel Cerruti pointe la nécessité de rétablir au plus vite les investissements publics.

"L’A 31 bis doit exister. Il ne faudrait surtout pas que les élus s’effacent. Il faut bien sûr réviser les cahiers techniques qui ne sont plus d’actualité. L’A 31 bis est une nécessité, à la fois pour le département et la région, en termes de mobilité et aussi sur le plan économique", martèle-t-il. Quant à la gare de Vandières : "elle doit exister mais il faut aussi savoir ce qu’on fera de Louvigny. J’ai la conviction que Vandières existera dans 25 ans ou qu’on aura établi une liaison entre les métropoles et Louvigny".

Concernant Nancy Grand Coeur, le président de la FBTP 54 espère de bonnes retombées "à condition qu’on n’ait pas 20 ans de chantier". "Il convient de raccourcir les délais", insiste-t-il, dans l’intérêt des entreprises qui sont "désespérées".