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Grand Paris Express : 25 M€ pour la géotechnique « profonde »

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2015
FP
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Grand Paris Express : 25 M€ pour la géotechnique « profonde »
Lancées en 2012, les reconnaissances géotechniques préliminaires du futur métro et des gares du Grand Paris Express (205 km de lignes et 72 gares) ont représenté un marché de quelque 25 M€. Le CEBTP, qui a obtenu deux des 7 tronçons, représentant 20 % de ce total, a pu valider son savoir-faire sur la géotechnique de grande profondeur, allant jusqu’à 80 m pour les sondages les plus profonds.

« Les reconnaissances géotechniques préliminaires du Grand Paris Express ont été appréhendées dans une logique de très grand chantier avec une forte mobilisation en moyen humain et matériels, mais surtout avec une capacité à pouvoir s’adapter au contexte de la géotechnique de grande profondeur, avec des techniques innovantes, essentiellement sur les essais pressiométriques », explique Michel Khatib, Directeur Général de Région et directeur du projet du Grand Paris.

Sur les 2 tronçons traités par la CEBTP localisés sur la partie nord-est francilienne sur les 7 lancés par la Société du Grand Paris, avec Arcadis comme AMO sur la partie des études de reconnaissances géologiques préliminaires, 300 sondages ont été réalisés, compris entre 50 à 80 m de profondeur et de 60 à 146 mm de diamètre. Au niveau des gares à construire, le marché prévoit ainsi un sondage tous les 100 m.

Un contexte urbanisé dense

« A la différence d’un chantier très linéaire comme la construction d’une LGV et qui représente le même volume de reconnaissances géotechniques, le Grand Paris Express se distingue par sa concentration géographique, sa localisation en région parisienne et ses spécificités dans la nature des reconnaissances », reprend le directeur du projet du CEBTP. Une cellule d’une quarantaine de personnes a ainsi été mise sur pied, mixant des équipes travaux, des techniciens et ingénieurs en laboratoire. De même, le CEBTP a investi dans des matériels de sondage beaucoup plus performants en terme de capacité de forage et a travaillé en partenariat de certains fabricants comme Apageo sur l’adaptation des essais pressiométriques à grande profondeur.

« Face au défi qui nous attendait sur le Grand Paris, nous avons dû mobiliser très rapidement une expertise dédiée. D’autant que nous devions répondre à une très haute exigence de qualité au niveau de la fiabilité des résultats, à la hauteur d’une infrastructure de transport titanesque déterminante pour le développement économique et sociale de la première région française. Et ceci dans des délais de réalisation assez courts », argumente encore Michel Khatib.

Le CEBTP a ainsi mobilisé un parc de 22 machines de sondage sur les 3 ans d’investigation et mis en place une logistique particulière pour effectuer des sondages/carottages en milieu urbanisé dense avec toutes les contraintes du travail liées aux protections de zones de chantiers, de gêne à la circulation et aux riverains, de traitement des déblais.
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