Bomag France a clôturé 2014 sur une progression de 7 à 8 % de son chiffre d’affaires pour atteindre les 46 millions d’euros. Un résultat qui n’est pas sans rapport avec les performances du spécialiste des matériels de compactage auprès des loueurs.

Alors que le ralentissement d’activité sur les projets de lignes à grande vitesse SEA et BPL, suite à l’achèvement des travaux de terrassement, pouvaient laisser présager un certain infléchissement des résultats du constructeur, il n’en a finalement rien été. Au-delà du maintien de certains matériels pour soutenir la phase ferroviaire des travaux sur la future ligne SEA, la raison principale de cette croissance est à chercher du côté des loueurs.

En effet, ces derniers avaient longtemps retardé le renouvellement de matériels légers et compacts tels que les plaques vibrantes ou les petits tandems de moins de 10 tonnes. L’heure était donc venue de remplacer ces machines, vieilles de 7 ou 8 ans. La filiale du groupe Fayat a su saisir cette opportunité, allant même jusqu’à gagner des parts de marché. "Nous avons repris des positions que nous avions délaissées", se réjouit le directeur général de Bomag France, Philippe Ducouret.