Le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, s’est rendu vendredi 16 mai à Bruxelles pour y rencontrer le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, et lui présenter le plan français de relance autoroutier.
D’un montant de 3,6 milliards d’euros, ce plan est le résultat de deux ans de négociations avec les sociétés concessionnaires d’autoroutes. Il comporte une vingtaine de mesures "à la charge exclusive" des ces dernières, précise Frédéric Cuvillier. L’objectif du plan de relance autoroutier est "d’adapter les infrastructures aux évolutions du trafic et donc à le fluidifier, à améliorer la sécurité des usagers ou encore à réaliser des travaux de mise aux normes environnementales", selon un communiqué du secrétariat d’Etat aux Transports.
En contrepartie des mesures qui leur seront demandées, les sociétés d’autoroutes verront leurs concessions prolongées de trois ans. Or ce prolongement ne peut intervenir qu’avec l’aval de la Commission européenne, d’où le déplacement de Frédéric Cuvillier à Bruxelles. Le plan de relance autoroutier prévoirait par ailleurs la création de 15 000 emplois.