Des entreprises de transport ferroviaire, maritime ou encore fluvial craignent les répercussions économiques relatives à la suspension de l’écotaxe.
Cinq organisations professionnelles, parmi lesquelles l’Union des transports publics et ferroviaires, les Transporteurs fluviaux de France et les Armateurs de France, témoignent de leur inquiétude commune sur le devenir de l’écotaxe. Toutes soulignent que cette dernière doit être instaurée afin de garantir la maintenance et le développement des infrastructures de transport, mais aussi de favoriser des moyens de transport écologiques. Il était effectivement prévu que l’écotaxe rapporte 750 millions d’euros annuels à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) pour créer et moderniser les infrastructures routières, ferroviaires…
Suite aux contestations de la Bretagne, le gouvernement a suspendu fin octobre 2013 le projet d’écotaxe. La société Ecomouv’, censée collecter la taxe controversée, n’a toujours pas livré son système et doit des indemnités de retard à l’Etat. Des commissions parlementaires enquêtent actuellement sur le sujet.