Après une première partie d’année orientée à la baisse pour les travaux publics français, une amélioration s’est amorcée dès septembre, qui s’est accentuée en fin d’année. Ainsi, les travaux réalisés en décembre sont supérieurs de 10,4% à ceux du même mois l’année précédente.
L’accélération des travaux in extremis en fin de mandat municipal ainsi que des conditions climatiques particulièrement favorables peuvent expliquer cette bonne performance. Les heures chômées pour cause d’intempéries sont en effet six fois inférieures à la moyenne d’un mois de décembre sur les dix dernières années. A cela, s’ajoutent les facturations issues des grands chantiers de LGV. L’activité serait ainsi quasi-stable (-0,3%) sur l’ensemble de l’année 2013.
Ce bon niveau d’activité en fin d’année se traduit par une progression de l’intérim : les heures travaillées par les intérimaires sont en hausse de 6,7% par rapport au 4ème trimestre 2012. Toutefois, sur l’ensemble de l’année, ces chiffres doivent être relativisés : les heures intérimaires sont en effet en repli de 2,5% et les heures travaillées totales de -2,7%. Par ailleurs, l’emploi ouvrier permanent serait en baisse de près de 3 700 salariés selon l’enquête.
Ce rebond de l’activité pourrait être de courte durée. En baisse de 8,8% sur l’ensemble de l’année 2013, les prises de commandes laissent entrevoir une nouvelle dégradation de l’activité au cours des prochains mois.