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Les Recycleurs Bretons investissent la déconstruction navale

Par H. Y.. Publié le 14 avril 2017.
Les Recycleurs Bretons investissent la déconstruction navale
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Spécialiste du recyclage et de la valorisation, la société Les Recycleurs Bretons se pose comme l’un des acteurs majeurs de la déconstruction navale en France et en Europe.

En mettant en œuvre une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) sur le port de Brest, l’entreprise figure en effet sur la liste européenne des installations agréées de recyclage de navires. Un club fermé puisqu’il comprend 18 sites en Europe, dont 3 en France. «Le potentiel de recyclage de navires sur le port de Brest se situe entre 2 et 5 par an selon la taille des chantiers. Nous avons les atouts pour nous battre sur ce marché très concurrentiel», explique Pierre Rolland, Pdg des Recycleurs Bretons en citant son savoir-faire reconnu dans les activités de dégazage, la dépollution et le démantèlement de navires, la position géographique avantageuse de Brest sur les routes maritimes, etc. L’entreprise bénéficie aussi du soutien de la Région Bretagne et des infrastructures mises à disposition par la CCI : forme de radoub dans le prolongement du quai sur lequel se situe l’ICPE, moyens de levage, outils de chargement…
Sur cette lancée, Les Recycleurs Bretons ont investis 2 M€ sur leur ICPE du port de Brest qui dispose de près de 8000 m² de surface exploitable avec un bord à quai de 150 mètres de long et 12 mètres de tirant d’eau. «L’installation d’infrastructures adaptées et de matériels permettant un rendement élevé en ont fait un outil de travail à même de pérenniser cette nouvelle filière industrielle et de contribuer au rayonnement du port de Brest», reprend le Pdg. L’entreprise y achève actuellement le chantier de démantèlement du Captain Tsarev, navire marchand de 153 mètres et de 5.500 tonnes. Après les phases de curage vert, désamiantage, dépollution et déconstruction des superstructures, c’est maintenant la coque qui est en cours de découpe depuis que le navire est entré en cale sèche.
Crédit : DR
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