Avec 45% de puissance installée supplémentaire entre 2016 et 2015, la filière éolienne française annonce une croissance record.
Un résultat qui s’explique par la relative stabilité du cadre réglementaire, par l’application effective de la loi Brottes et par la visibilité donnée aux acteurs de la filière grâce au mécanisme de soutien en place depuis 2014. De fait, au 31 décembre 2016, le parc éolien français représente plus de 12 GW, dont plus de 1,5 GW raccordés sur la seule année. Une dynamique sans précédent que France Energie Eolienne – FEE – explique par la visibilité donnée par l’arrêté tarifaire de juin 2014 et la levée de nombreux obstacles tels que les ZDE (zones de développement éolien) et la règle des 5 mâts (Loi Brottes). Une performance qui a notamment permis l’augmentation des emplois éoliens sur le territoire français (2000 emplois en 2015) et le renforcement de la structuration industrielle de la filière. «Ce rythme d’installation devrait se poursuivre, à condition que de nouveaux obstacles ne ralentissent pas la dynamique», avertit FEE qui plaide aussi pour l’introduction de machines de dimensions plus grandes. «Dans la perspective des objectifs 2023, fourchette haute de 26 GW, le rythme des nouvelles installations devrait être porté à 2 GW par an à partir de 2017», conclut le groupe de pression.