Le thème de la station d’épuration du futur, avait attiré, hier, à Lyon, à l’occasion d’un colloque organisé par l’agence de l’eau, de nombreux participants venus entendre les témoignages de collectivités pionnières, de techniciens et de chercheurs, de ceux qui imaginent et conçoivent la station de demain.
C’est au Musée des Confluence à Lyon, ce 17 octobre, que se sont retrouvés tous ceux qui veulent savoir à quoi rassemblera la station d’épuration (ou Step) de demain. Initié par l’agence de l’eau, le colloque a été l’occasion de mettre en commun un certain nombre de pistes et d’expériences, de ceux qui pensent que la station d’épuration sera demain un maillon de l’économie circulaire. Le ton de la journée sera donné en premier lieu, par Michel Dantin, député européen, maire de Chambéry, et président du comité de bassin Rhône-Méditerranée : « Il faut optimiser les ressources car elles ne sont pas inépuisables. Pour cela, il faut, mieux les réutiliser, et cela, sans cesse. Les économiser bien sur, mais également, mieux les employer et les réemployer ». Et c’est bien là que la notion d’économie circulaire trouve tout son sens, puisqu’en réemployant autant qu’il se peut la matière première, non seulement on élimine les déchets, mais en plus, on crée de nouvelles ressources. Et même si l’eau n’a malheureusement pas aujourd’hui une place de premier choix dans les préoccupations environnementales, elle n’est pas inépuisable, loin de là.« L’eau qui rentre dans nos stations contient bien d’autres pépites qu’il nous faudra exploiter à l’avenir, qu’il nous faudra valoriser et qu’il nous faudra réutiliser », ajoute Michel Dantin.
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Image extraite de la vidéo de l'agence de l'eau : "La station d’épuration du futur, elle est pleine de ressources !"