Sachant que depuis le 1er janvier 2016, les producteurs de plus de 10 t/an de biodéchets ont l’obligation de mettre en place un tri à la source de ces déchets et que la loi sur la transition énergétique imposera ce tri à tous en 2025, l’Ordif a réuni les acteurs publics et privés franciliens afin qu’ils présentent leurs actions et les dispositifs mis en place pour une gestion séparative des biodéchets. Les producteurs sont nombreux en Ile-de-France, avec environ 180 hypermarchés et 1400 supermarchés ; près de 700 petits commerces (fleuristes, poissonniers, boulangers pâtissiers et primeurs) ; plus de 550 marchés ; environ 1000 restaurants et 700 restaurants rapides ; et la restauration collective de quelque 1500 collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur… «Aujourd’hui, les solutions de collecte et de recyclage organique des biodéchets existent et les industriels sont prêts», explique Jean-Philippe Dugoin-Clément, président de l’Ordif. «Il est nécessaire d’établir des connexions entre eux et les producteurs.» Le traitement de ces déchets peut se faire par du compostage ou par méthanisation. Ainsi, au 1er janvier 2016, la Région Ile-de-France compte 46 installations dont 17 pouvant potentiellement recevoir des biodéchets végétaux hors déchets verts ou projetant d’en recevoir et 7 installations relevant durégime SPA 3 (sous-produit animal) ou projetant de demander un agrément.
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